Scatologie, pornographie, boue, même combat ,

La loi adoptant la pénalisation des clients de prostituées est passée.

Les grenouilles de bénitiers sont arrivées à leur fin.

Mais bien entendu, toutes les mesures pour aider les putes à se reclasser vont être prises. Tu parles ! Avec quel budget ? Ce qui n’a pas été fait hier, pourquoi se fera-il demain ? La lutte contre les proxénètes, pas trop s’avancer, faut pas remuer les complicités étatiques et policières. Je propose que le premier élu qui a voté cette loi soit exposé en place publique dans un tonneau de merde !

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Vous l’avez sans doute raté !

Un document extaordinaire sur Arte à 23:50 heures.

Heure idéale pour récolter peu d’audience.

Un document pourtant plus instructif que toutes les lois.

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La gloire des putains.

Un triptyque sur la prostitution en Thaïlande, au Bangladesh et au Mexique. Loin des reportages voyeuristes, un documentaire rare sur les travailleuses du sexe.

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Bangko à "L’Aquarium", les filles sont dotées de numéros derrière une vitre. Le patron du lieu vante aux clients les qualités de ses recrues, de l’étudiante docile à la "tigresse". Les tarifs, de 35 à 41 €, varient en fonction de l’âge et des spécialités requises. Le macreau insiste lourdement : les filles peuvent tout faire. Les filles n’ont pas l’air malheureuses. Mais résignées. 

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Faridpur au Bangladesh. Au coeur de cette ville de 1,7 million d’habitants, un bordel géant nommé "Cité de la Joie". Des ruelles insalubres, de minuscules pièces en rez-de-chaussée et à l’étage, pas de sanitaires mais des seaux et des cuvettes. C’est le royaume des mères-maquerelles qui ont chacune leurs troupes de gagneuses qu’elles achètent (entre 45 et 75 €) à des rabatteuses et dont elles font l’"éducation".  Dans la violence. La passe coûte entre 2 et 4 €. Mais ici, religion musulmane oblige, les prostituées sont très "couvertes" en public…, et pipes interdites, le Coran réprouve. Cet épisode est plus efficace que n’importe quelle loi pour dégoûter totalement des amours tarifiées.

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Maintenant auMexique. A la frontière du Texas, la zona de tolerancia est un quartier contrôlé par une barrière, où les clients circulent en voiture. Ici le commerce du sexe s’insère dans un univers de syncrétisme à la mexicaine, avec ses rituels de sorcellerie, ses têtes de mort (la santa muerta) et une Sainte Vierge omniprésente sous forme de tatouages ou de statues. Les femmes espèrent se protéger ainsi des ravages de la drogue et de la violence des clients qu’elles satisfont moyennant 10 à 15 €.

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Ces femmes revendiquent leur satut de pute et en sont fières.

Pas de parolles édulcorées, celle  du dessus dit qu’elle n’aime que les partenaires mutiples, qu’elle aime la bitte, qu’elle n’est heureuse que «remplie».

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D’emblée, celle-ci dit qu’elle est une super suceuse. Qu’elle avale tout, toujours. Quelle est la spécialiste des «pipes glacées). C’est avec un morceau da glace dans la bouche.

Elle est rès loquace. Nous apprend qu’elle peut se taper 40 hommes par jour. Qu’ils peuvent tout faire. Devant, derrière, dans la bouche. Que la majorité des hommes aiment se vider dans sa bouche. Que d’autres ont leur plaisir en lui giclant sur les seins, la figure, les cheveux. En s’esclaffant elle dit que c’est dégoûtant. Mais elle le dit d’un air que cela ne la dérange pas.

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Je n’ai, à 68 ans, jamais eu recours aux putains. Je trouve cela trop dégradant, pour le client. Pas le sexe en soi, mais la facilité, la paresse de n’avoir pas à conquérir une partenaire. De n’avoir aucun échange réel. de savoir qu'elle méprise le client. Que le client n'est qu'un billet de banque. Plutôt se masturber si se soulager devient nécessaire ! Je ne condamne ni les putains ni leurs clients. C’est nécessaire, parait-il ? Comme de dormir ou de manger. C’est aussi mon avis, pour ceux qui ne peuvent faire autrement.

 

 

Sam 30 nov 2013 Aucun commentaire