Scatologie, pornographie, boue, même combat ,
Faire des recherches sur la pornographie n’est pas évident.
Presque personne ne veut répondre.
Du moins avec sincérité.
Car personne n’use de la pornographie.
Personne ne lit, ne voit, ne participe aux jeux de la pornographie.
C’est dégoûtant, malsain.
C’est réservé aux pervers, aux détraqués, aux malades.
Vraiment ?
La moitié du trafic privé sur le Net concerne le sexe.
Bientôt un milliard de pervers !
Et vous n’en rencontrez jamais.
Même pas vous !
L’hypocrisie a encore de beaux jours devant elle.
Nous sommes donc tellement coincés en face du sexe ?
Souvenez-vous, avant Internet il n’y avait que des revues et des
films cochons.
Revues serrées sur la plus haute planche des librairies.
Collées au plafond. Hors d’atteinte des enfants.
Enfants qui découvraient toujours à la maison ce que le père avait
caché si soigneusement.
Ce qui fit l’éducation de millions d’adolescents.
On pourrait penser que l’arrivée d’Internet a tué toutes ces revues de culs.
Il n’en est rien.
Elle ne prospère plus mais les ventes continuent.
Pourquel usage ?
Je n’en vois qu’un réel : se masturber dessus.
Plus propre que le clavier de son ordinateur, non ?
Pour votre édification je viens de réaliser à l’instant un petit contrôle.
Des réquisitions sur Google, futur cerveau des générations futures.
Des réquisitions avec des mots clé en français.
Je n’ose imaginer les résultats avec l’usage de l’anglais !
Films érotiques : 1.250.000 articles
Films pornographiques : 1.560.000 articles
Vidéos érotiques : 1.650.000 articles
Vidéos pornographiques : 1.990.000 articles
Revues érotiques : 694.000 articles
Revues pornographiques :168.000
Livres érotiques : 1.930.000 articles
Livres pornographiques : 3.110.000 articles
Photos érotiques : 2.380.000 articles
Photos pornographiques : 1.280.000 articles
Je ne continue pas pour ne pas vous lasser.
Donc des millions d’articles écrit par personne et lu par personne.
Quel gaspillage !
Que des faux-culs partout autour de nous.
En passant, j'aimerais vous recommander un des meilleurs auteurs
pornographiques contemporains. Le grand Esparbec. Tout est bon,
tout est à lire. Attention à vos culottes !
J’aurais bien voulu connaître le nombre de gens amateurs de putains.
Mais aucun chiffres fiables.
Ne croyez pas que je stigmatise les prostitué(e)s.
Au contraire.
Elle donne du plaisir et des satisfactions à leurs clients.
Qui ne trouve pas ou plus cela, surtout chez eux.
La photo ci-dessous est de Brassaï, je crois.
Elle date de 1930.
Une pute raccroche son bas dans le couloir d’un hôtel miteux.
Si elle le raccroche dans le couloir, c’est qu’elle n’est pas «montée».
C’est qu’elle s’est donnée contre un mur ou dans l’escalier.
Avec rien pour se laver, pour enlever le sperme.
Peut-être un mouchoir pour s’essuyer ?
Pas très hygiénique tout cela penseront les braves gens.
Attention aux névroses hygiénistes cependant.
Cela donnera lieu à un futur article.