Vendredi 14 mars 5 14 /03 /Mars 10:51

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Le troisième livre de Léon Leswerges vient d'être publié.

Disponible chez Amazon sur Kindle.

Un extrait pour vous faire saliver !


 

Dedans.

 

Toutes sendormirent en se demandant ce que nous irions faire aux latrines pleines demain.

Une seule avait le certitude de ce qui allait lui arriver.

Plonger tête la première dans un trou remplis dexcréments et durine.

La nuit fut agitée pour toutes, certaines se branlèrent copieusement pour calmer leur angoisse.

Certaines étaient tellement stressées qu’à un rien près, elles auraient involontairement chié dans leurs culottes, un comble.

Le déjeuner fut avalé rapidement et les surveillantes encadrèrent leur petite troupe pour les mener sur les lieus des futurs jeux. A leurs tenues, nous comprenions que cela nallait pas être une partie de plaisir. Cuissardes d’égoutier en caoutchouc, salopette imperméable, les cheveux caché par un béret, et surtout de longs gants en caoutchouc.

Les latrines pleines n’étaient pas fort éloignées.

Une espèce de hangar sans mur, à tous vents.

Au milieu, une espèce de long coffre à six trous.

Avec partout sur les parois de longues trainées qui ne cachait pas leur origine.

De belles et grosses coulées des merdes les plus variées.

Manifestement les derniers vidangeurs n’étaient pas très soigneux.

Dans un coin, de nombreux seaux dépourvus danses attendaient.

Dehors, un énorme bac placé sur une espèce de grande charrette.

Bac lui aussi décoré de jolies coulées merdeuses.

Nous étions invitées à nous rapprocher du siège pour mieux contempler.

Deux gardiennes soulevèrent la planche à six trous pour la déposer plus loin.

Et nous vîmes.

De la merde qui arrivait à un bon mètre sous le banc.

De toutes les sorte de merdes.

Des étrons bien formés, de la chiasse, de la coulante, de la diarrhée.

De la jaune, de la noire, de la brune.

Flottant dans de la pisse.

Et nous sentîmes aussi.

Une pensée me traversa lesprit : comment peut-on être gardienne dans de telles conditions.

Je pensais à elles et non à ce qui allait certainement marriver de répugnant.

Jestimais que le dégradant dans lhistoire, c’était leur job et pas nos avilissements.

Le coffre cachait une fosse bien fabriquée, des murs bien lisses et bien droits.

Comment ressortir de là sans aide pour celui qui tombe dedans.

Javais ma petite idée, mais elle n’était pas réjouissante.

A une telle vision la future petite plongeuse tomba dans les pommes.

Avec sollicitude les gardiennes la ranimèrent, presque maternellement.

Puis la prenant sous les bras et les jambes la laissèrent choir dans la latrine.

Pas tête la première comme promis mais sur le dos.

La malheureuse se débattait, senfonçait, ne parvenait pas à reprendre pied.

Ses cheveux disparaissaient sous le casque de merde qui se formait.

En se débattant elle éclaboussait les murs et surtout son visage.

Il ny a quen bouche quelle nen avait pas encore.

Si elle ne recevait rapidement pas daide, elle allait certainement se noyer.

La surveillante me fit un geste impératif pour descendre laider.

Je me doutais quelle ne me piffait pas, mais à ce point !

Ridicule pensée, car moi ou une autre.

Je massis donc sur le rebord et me laissais glisser en restant la plus droite possible.

Question de rester debout et de ne pas basculer.

Inutile quune troisième ne soit obligée de sauver deux nageuses.

Une inconnue subsistait pour moi, quelle profondeur, quelle épaisseur de merde.

Première impression pénible quand la merde emplit mes souliers.

Deuxième quand mes mollets nus entrèrent en contact avec la matière.

Puis ma culotte qui se souillait de matières fécales.

Et je descendais toujours, maintenant au dessus de la ceinture sur ma peau nue.

Et la descente lente, freinée en plus par la compacité des matières se poursuivait.

La blouse que nous devions garder ne senfonçait pas avec moi, flottait sur la caque.

Mes souliers touchèrent enfin le fond.

La merde marrivait au bas des seins.

Je ne sais pourquoi, mais javais gardé jusque là les bras en lair.

Craignant de les salir sans doute.

Et il faudrait bien les enfoncer dans la caque pour redresser la petite.

La matière gluante n’était pas aussi répugnante quimaginée.

Une impression de chaleur sen dégageait.

Un certaine onctuosité menveloppait.

Et je me vidait dans ma culotte encore propre à lintérieur.

Le stress sans doute.

J’étais dans un bain de merde et je sentais parfaitement la chitte que mon rectum expulsait.

Une diarrhée de trouille du tonnerre de dieu.

Je la sentais se répandre dans les recoins les plus inaccessibles de ma culotte.

Mon minou baignait dans la chiasse.

Jose lavouer, c’était chaud et bon.

Javais envie maintenant de maccroupir dans les sanies pour en avoir jusquau menton.

Pour narguer les gardiennes.

Mais il était temps de songer à relever Julie qui continuait à se débattre, à m’éclabousser.

Mon visage et mes cheveux devaient être parsemé de souillures.

Mes bras étaient maintenant profondément plongés dans le magma puant.

Au lieu de se calmer, lidiote se débattait encore plus.

Elle me glissait entre les mains.

Je ny arriverai jamais seule, criais-je.

La gardienne avait compris avant mon appel.

Sabine viendrait en renfort pour maider.

Sachant quil y avait du fond, celle-ci se laissa choir dans la fosse sans précaution.

Déclenchant une vague de merde qui s’écrasa sur mon visage.

Maveuglant complètement.

Pendant ce temps les gardiennes avaient descendu une échelle dans le merdier.

Echelle qui ne devait servir qu’à cela, tellement était épaisse la couche de merde qui lenveloppait.

Javais réussi à racler la merde de mon visage et avait de nouveau une vision claire.

La vision de deux filles dans la merde tentant de relever une troisième qui se noyait dans la même merde.

Cette imbécile était maintenant dans le même état que si elle avait été précipitée tête la première comme prévu.

Et quen plus, deux autres imbéciles pataugeaient dans cette même merde.

Et que la journée ne faisait que commencer.

 


 

 

 

 

 

Par Arts, pornographie, scatologie,boue, même combat - Publié dans : boue et scato - Communauté : Boue, scato, même combat.
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